Depuis bien des années, un tableau aux dimensions imposantes 2,15 m de hauteur et 1,48 m de largeur, était appuyé contre un mur dans un local technique, au pied du clocher, uniquement fréquenté par des intervenants de maintenance et l’organiste, chacun passait négligemment, sans jeter le moindre regard. Très empoussiéré et maculé de fientes d’oiseaux, il n’attirait pas l’attention, jusqu’au jour où lors d’une visite au chevet de l’orgue, l’un des instrumentistes s’est approché, a commencé à détailler cette peinture, mais les années ont rendu l’œuvre difficilement visible.
Afin d’évaluer l’intérêt ou non de ce tableau, il a fallu faire appel à des spécialistes. Plusieurs sont venus et chaque fois le verdict était sans appel : il s’agit d’un tableau très intéressant par sa composition et son iconographie totalement inédite dans la région, qui a été peint au 17 -ème siècle. Par qui ? Aucune signature n’est visible. Depuis quand est-il là ? Quand est-il arrivé dans l’église ? Des recherches sont en cours, différentes pistes sont explorées, actuellement sans résultat.
La couche picturale est de matière huileuse, la palette de l’artiste est très large avec des couleurs plutôt vives, mais elle présente un très fort encrassement généralisé qui masque l’œuvre et risque d’altérer la peinture de façon irréversible, celle-ci n’ayant pas ou peu de vernis de protection. Une observation sous rayons ultra-violet, permet de découvrir la délicatesse de la peinture, de ressentir la richesse des couleurs et la finesse du style incomparable de l’artiste dans les visages et les drapés.
Le tableau représente Saint Dominique lors de la bataille de Muret le 12 septembre 1213.
La bataille de Muret est l’un des plus importants affrontements de la croisade contre les Albigeois opposant les croisés, dirigés par Simon de Montfort (sous les ordres du roi de France) contre les comtes de Toulouse, de Foix, de Comminges et du vicomte de Béarn, nouveaux alliés réunis sous la bannière du roi Pierre II d’Aragon, alors suzerain d’un certain nombre de seigneuries languedociennes passées à l’hérésie cathare. Le roi Pierre II, inquiet de la venue de la croisade qui nuisait à son influence, trop sûr de son succès et très téméraire, perdit la vie au cours du combat qui fut une défaite écrasante pour les cathares. Pourtant les forces en présence étaient disproportionnées, les croisés, parfaitement organisés et fins stratèges, se battaient à 1 contre 10.
Il est urgent de procéder à la restauration de ce tableau, pour le préserver, permettre d’en découvrir toutes les beautés, tenter d’identifier l’artiste, et qu’il puisse prendre place sur l’un des murs de la nef de l’église Saint Saturnin.
Le coût de la restauration est de 10 560 €
Le conservateur des monuments historiques de Loir et Cher souhaite une étude technique et stylistique qui tentera d’identifier le maître qui l’a peint. D’un montant de 1 920 € TTC, elle est prise en charge par la Ville de Blois.
Vous recevrez par email les informations concernant l’avancement du projet et votre invitation pour les différentes manifestations organisées et le retour du tableau dans l’église Saint Saturnin.
Le responsable de la collecte Dany MONDAMERT
31, rue de Bas Rivière 41000 BLOIS
Pour tout renseignement complémentaire. 06 61 17 30 40
Détail sous UV | Détail en lumière naturelle |
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